L’auteur
Farid Esack est un universitaire musulman sud africain. Il est spécialiste d’herméneutique coranique.
Au lycée, Farid Esack fit ses études en droit islamique et théologie. Lors de sa formation universitaire (toujours à Karachi), Il poursuivi ses études en science coranique qu’il compléta par une thèse en herméneutique coranique à Birmingham (Grande Bretagne). En 1994-95, il a été chercheur en herméneutique biblique à la Philosophische Theologische Hochschule, Sankt Georgen, Frankfurt am Main.
Il est célèbre pour s’être engagé dans le dialogue inter-religieux et la lutte contre l’apartheid, il a joué un rôle de premier plan dans l’United Democratic Front, L’Appel de l’Islam, de l’Organisation des personnes contre le sexisme, le cap contre le racisme et la Conférence mondiale sur la religion et la paix. Il a été un chroniqueur politique pour le Cape Times (hebdomadaire), et Beeld Burger (bimensuel), l’Afrique du Sud quotidien et un contexte socio-religieux, chroniqueur pour Al Qalam, un sud-africain musulman journal mensuel. Islamica, un musulman britannique trimestriels et Assalaamu Alaikum, un musulman basé à New York trimestrielle.
Ancien maître de conférences au Département d’études religieuses à l’Université de Western Cape, il a donné des conférences dans plusieurs universités à travers le monde, y compris Amsterdam , Cambridge, Oxford, Harvard, Temple, Le Caire, Moscou, Karachi, Birmingham, Makerere (Kampala), Cape Town et Jakarta sur diverses questions relatives à l’islam et aux musulmans d’ Afrique du Sud. Il est aujourd’hui professeur invité en études religieuses à l’Université de Hambourg.
(Source Homepage Farid Esack)
Quatrième de couverture
Depuis que l’islam fait régulièrement la « une » de l’actualité internationale, et qu’il est devenu la deuxième religion de France, des centaines de milliers de Français ont, un jour, décidé d’ouvrir et de lire le Coran. Mais ils se sont souvent arrêtés au bout de quelques pages : si le Coran intrigue, il déconcerte aussi le lecteur non averti. Il s’avère vite difficile à pénétrer car il suit une logique qui lui est propre : comme la Bible, il juxtapose plusieurs genres littéraires ; il ne peut être compris en dehors du contexte qui a été celui de sa rédaction ; sa lecture nécessite une connaissance des commentaires différents, voire divergents, qu’en ont fait les musulmans au cours des quatorze siècles de son histoire.
Farid Esack, l’un des « nouveaux penseurs de l’islam » que Rachid Benzine nous a fait découvrir dans un livre de la même collection, dresse ici le panorama des diverses méthodes de lecture du Coran, des plus fondamentalistes aux plus « modernes ». Il montre comment ces dernières s’appuient sur les sciences humaines et utilisent les outils de la critique historique, littéraire, herméneutique, sociologique. Ce faisant, il nous donne les clés de lecture indispensables à une véritable compréhension de l’univers coranique.
(Source Albin Michel)