L’auteur
Julius Efraim Tor Andrae était un orientaliste suédois spécialiste de religion comparée. Il s’intéressa particulièrement à la genèse de l’islam et aux sources juives et chrétiennes du Coran.
Il étudia la théologie à l’Université d’Uppsala, où il acheva sa thèse de doctorat en 1917. Il est devenu professeur d’histoire des religions à l’University College de Stockholm en 1927 et à Uppsala deux ans plus tard. Il a été nommé évêque de Linköping en 1936 et a été la même année, brièvement ministre des affaires ecclésiastiques pour (un titre archaïque qui signifie, en réalité, ministre de l’éducation) dans l’éphémère cabinet d’Axel Pehrsson-Bramstorp. Andrae a été l’élève de Nathan Söderblom, à qui il a succédé en tant que membre de l’Académie suédoise en 1932.
(Source : Wikipedia)
Présentation (extrait de la préface du traducteur Jules Roche)
On lira avec grand intérêt le tableau que Tor Andrae trace du monde dans lequel Mahomet est apparu. Ce qu’il dit du Christianisme oriental dont Mahomet a pu avoir connaissance, sans doute par tradition orale, justifie ce qu’il écrivait : "l’ardeur des polémistes chrétiens serait quelque peu refroidie, s’ils savaient que les peintures du Paradis, dans le Coran, sont inspirées de celles des prédicateurs chrétiens de Syrie. (p.7)
Table des matières
Préface — Introduction.
Part. 1. Le christianisme en Arabie au temps de Mahomet : Nejran — Hira — les Banou Ghassan.
Part. 2. Poètes et Hanifs.
Part. 3. La piété eschatologique de Mahomet : Les conceptions du jugement et de l’au-delà dans le Coran — L’importance religieuse de la croyance au jugement — Le Judaïsme — Le Christianisme — La religion des moines égyptiens — Les églises syriennes — Ephrem — Le sommeil des âmes — Les preuves de la résurrection et les signes de Dieu — Les devoirs moraux et religieux.
Conclusions
(Source : www.maisonneuve-adrien.com)
Extraits (thème de l’ouvrage)
Le problème posé aux chercheurs par l’hétérogénéité des éléments chrétiens du Coran se laisse peut-être cependant résoudre par des moyens simples. Les différentes parties constituantes se laissent peut-être reconnaître comme des emprunts aux différentes tendances et sectes chrétiennes avec lesquelles Mahomet est entré en contact. Ici on a essayé de résoudre la question de ces points de contact. Nous examinerons si les emprunts chrétiens, dispersés dans le Coran, peuvent se laisser englober dans de plus importants complexes qui seraient le résultat de l’influence des divers mouvements chrétiens. Enfin nous rechercherons si Mahomet a eu réellement des rapports avec les sectes ou Eglises en question, et, si c’est possible, par quelles voies les emprunts ont pu être faits. (Introduction, trad. Jules Roche, p. 13)